Punaises de Lit : mieux les connaitre pour mieux les combattre

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• Informations générales :

Son nom scientifique est Cimex lectularius. C’est un petit insecte visible à l’œil nu qui mesure à l’âge adulte entre 4 et 7 mm. Les scientifiques estiment qu’elles peuplées déjà nos cavernes au temps des premiers hominidés.

La punaises de lits est lucifuge c’est-à-dire qu’elle affectionne les lieux de vie sans lumière pour se développer à l’abri des regards et seront actives la nuit plutôt que le jour.

 

A l’instar des moustiques, ce sont de insectes piqueurs et hématophages (se nourrissent exclusivement de sang). Ces deux caractéristiques en font un insecte craint par l’Homme.

Autre caractéristique surprenante : la punaise de lit peut rester plusieurs mois sans manger en cas d’absence de source de nourriture à proximité. Des études scientifiques ont montré que la punaise peut se mettre en latence jusqu’à 18 mois sans activité.

Peu mobile, les punaises de lits affectionnent les lieux à proximité de leur « garde-manger ». C’est pourquoi, on les retrouve en grande majorité à proximité de nos lieux de repos (voir diagramme ci-dessous).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos des différents stades de développement des punaises de lits :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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• Pourquoi en entend-on parler régulièrement ?

Les punaises de lits étaient très répandues jusqu’aux années 50 dans les pays industrialisés. Puis l’utilisation massive du DDT, insecticide tristement célèbre ses effets cancérigènes (classé cancérigène probable en 2015), a permis une quasi éradication. Cependant, les populations de punaises sont restées présentes au sein des pays en développement durant tout le 20ème siècle et l’avènement du tourisme de masse depuis les années 2000 a permis à cet insecte très discret de revenir sur le devant de la scène mondiale.

Aucune étude scientifique n’a encore démontré de transmission de maladie vectorielle à l’Homme par piqure de punaise (contrairement aux moustiques). Cependant, la présence de punaise dans son logement peut avoir un impact important sur les occupants :

• Conséquences dermatologiques : les piqures répétées des punaises favorisent les démangeaisons.

 

• Impact Psychologique : en ne se nourrissant lors des moments de repos (sommeil, lecture, télévision), elles installent une pression psychologique permanente chez les occupants d’un lieu infesté.

Autre point clé dans leur prolifération récente : l’inefficacité grandissante des protocoles de traitement chimique. Il faut à la fois prendre en compte le fait que les biocides de synthèse sont moins puissants et rémanents qu’auparavant (tant mieux pour les occupants !) et la forte capacité des punaises à nicher dans des zones difficiles d’accès (plis de matelas, lattes de sommiers, rembourrage de chaises, les goulottes électriques…)

Enfin, la réduction du nombre de molécules chimiques autorisées en Europe a également favorisé l’apparition de mécanisme de résistance des populations de punaises de lits.

 

 

• Signes d'infestation :

La première alerte de la présence de punaises de lits reste les piqures. Elles sont caractéristiques car le plus souvent « en ligne » (exemple ci-dessous)

 

 

 

 

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Autre signe de présence : des traces de sang au niveau de vos draps le matin au réveil

Enfin, la présence de petites taches noires au niveau du matelas, du sommier, des prises de courant ou encore les plinthes correspondent à des déjections de punaises de lits.

 

 

 

 

 

 

 

 

En cas de doute, vous devez contacter un professionnel (de préférence EcoThermoSolution !) qui saura vous accompagner.

En matière de punaises de lits, plus les traitements sont précoces et plus vite vous serez débarrassés de ces locataires indésirables.

• Guides et conseils pour la prévention et la détection

Le Ministère de la transition écologique a édité un flyer reprenant les bonnes pratiques de prévention afin de limiter le risque de présence de punaises de lits. Il est disponible à l’adresse suivante :  https://stop-punaises.beta.gouv.fr/build/images/flyer-comment-les-eviter.jpg